Perdu son monde
- dimibinet
- 24 févr.
- 1 min de lecture
Il est des âmes écorchées qui avancent sous les tempêtes, le cœur en lambeaux, chaque cicatrice portant le poids d’un cri étouffé. Au creux de ces plaies béantes, une flamme vacille encore — fragile mais indomptable. Elle brûle sans apaiser, dévore sans réchauffer. Et c’est dans le reflet éclatant du bonheur des autres que l’âme réalise qu’elle a perdu son propre monde, condamnée à s’embraser en silence, consumée par un feu qu’elle n’a jamais su éteindre

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